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Description de la solitude objective et subjective

 

Le regard que l’on porte sur la solitude diffère selon le point de vue envisagé. La solitude qui est désirée (retrait volontaire) peut être le résultat de l’aboutissement d’un fonctionnement psychologique et synonyme d’épanouissement personnel. Tandis que la solitude imposée (isolement) peut devenir une épreuve difficile pouvant générer de la tristesse. (Chavagnat, 2009). La solitude subjective renvoi à la perception et au sentiment ressenti propre à une personne tandis que la solitude objective consiste en l’absence d’entourage (personne physique).  Une autre distinction peut se faire, l’isolement social peut engendrer un sentiment de solitude et le sentiment de solitude peut conduire à l’isolement, au renoncement et à la résignation.

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Image de soi

 

Dans la conception humaniste de Rogers (2009), l’expérience de soi renvoie aux faits et aux événements de vie que la personne considère lui appartenir et permet de structurer, à travers l’expérience, l’image de soi. Cette dernière englobe les perceptions qui se rapportent à soi-même, à la relation aux autres et à la valeur que l’on attribue à ces perceptions. L’image de soi idéale renvoie à ce que la personne souhaiterait être ou faire d’elle-même.

Prendre en considération l’image de soi qui nous semble idéale à son importance dans la dynamique de la personnalité et permet de construire une bonne estime de soi. Il existe fréquemment un état de désaccord entre l’image de soi et l’expérience réellement vécue. L’estime de soi découle des perceptions de soi et de l’interprétation que l’on en fait. L’estime de soi est un déterminant de la qualité de l’adaptation environnementale et un médiateur entre le contexte événementiel et la facilité à son adaptation.  

 

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Le style d’attachement

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Le style d'attachement contribue au développement émotionnel et social de l'enfant et fonde ses relations sociales futures. Celui-ci est fondé sur une relation de confiance entre l'enfant et l'adulte, qui se manifeste principalement dans la façon qu'utilise l'adulte pour répondre, de manière ininterrompue, (caregiver) aux besoins de l'enfant face aux situations stressantes. 

                                               

Une représentation de l'attachement peu sécurisant peut conduire à l’anxiété et au manque de confiance en soi.  (Bowlby, 1978). L’attachement est un régulateur du lien et la sociabilité de l'humain. Pour Winnicott l'attachement précoce, dans un contexte sécurisant et affectif stable, permet à l’enfant d’exister. Selon Lemoine, (2000) l'insécurité affective lors des interactions précoces (cad la construction des relations affectives dès la petite enfance), renvoie à un abandon symbolique plutôt qu’à un abandon réel.

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En finalité, un environnement d’insécurité peut engendrer un sentiment de rejet ou d’exclusion qui faussera les liens d’attachement à l’âge adulte et impactera les relations sociales tardives. Le lien d’attachement développé pendant l’enfance influence de manière importante les attentes, perceptions et comportements du partenaire. Le vécu de sécurité intérieure conditionnera également le vécu de solitude, celle-ci peut paraître pesante sur fond abandonnique.

 

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Surmonter la timidité en pratiquant les 5 étapes de la conversation

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Les conversations informelles représentent un rituel social essentiel qui aide à établir des connexions avec la famille, les amis, les collègues et les gens tout juste rencontrés. Mais l'art d'entamer, de poursuivre et de terminer une conversation demande de la pratique.

Une raison pour laquelle il est difficile de converser pour beaucoup de gens, explique le psychologue américain Bernardo Carducci (1), est qu'ils ont une conception selon laquelle la conversation serait quelque chose qui se produirait spontanément tout simplement. Alors que la capacité de converser peut sembler un talent inné, explique-t-il, il s'agit d'une compétence acquise.

La conversation a une structure et elle s'engage selon des règles, dit-il. Une fois que les gens connaissent la structure de base et les règles pour mener une conversation, établir un contact avec les autres peut devenir moins intimidant.

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Selon son modèle, une conversation réussie peut être divisée en 5 étapes.

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1.Engager la conversation

L'étape 1 consiste à signaler son désir de converser. La façon la plus facile de commencer une conversation, dit-il, est de faire un commentaire simple sur l'environnement que vous partagez avec l'autre personne à ce moment. Il peut souvent s'agir de la météo ("Fait-il assez chaud pour vous?"). Dans une soirée, cela peut être un commentaire sur le buffet, l'ambiance…

Le but de cette entrée est de faire savoir aux autres que vous êtes prêt à faire la conversation et de vérifier s'ils sont disposés à vous parler, tout simplement. Il n'est donc pas nécessaire de faire preuve d'esprit ou d'être brillant. Un simple commentaire est tout ce qu'il faut.

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2. Se présenter

La deuxième étape consiste, dans plusieurs contextes, à mentionner quelque chose sur soi-même. Il peut s'agir, par exemple, de dire votre nom (peut-être, selon le contexte, qui vous accompagnez) et de fournir de l'information sur votre occupation. La présentation idéale aide à faire avancer la conversation. Elle fournit quelques perches que l'autre pourra saisir pour enchaîner.

 

3. Explorer des sujets de conversation possibles

L'étape 3 consiste à lancer des sujets possibles et de soutenir l'autre lorsqu'il lance un sujet soit en posant une question ou en faisant un commentaire. À cette étape, les deux personnes recherchent des similarités et des points communs.

Encore une fois, le point le plus important n'est pas de briller. Les personnes qui ont de la difficulté à converser pensent souvent qu'elles doivent dire des choses critiques, drôles ou brillantes, commente Carducci. Incapables de le faire, elles ne disent rien.

Si l'autre ne répond pas à un sujet lancé, il ne faut pas le prendre comme un échec, dit-il. Deux ou trois tentatives peuvent être nécessaires avant de tomber sur un sujet qui déclenche une réponse.

 

4 .Élaborer en faisant des liens entre des sujets

À l'étape 4, il s'agit d'entretenir la conversation en faisant des liens entre les sujets. Par exemple: "Parlant de bonne bouffe, j'ai goûté récemment à une bonne cuisine des Caraïbes. As-tu déjà goûté?"

Ce sont souvent les échanges à cette étape qui rendent le fait de converser si plaisant, commente le psychologue.

Il est important de ne pas trop parler et de ne pas accaparer la conversation. Ne passez pas trop de temps centré(e) sur vos sujets préférés. Les personnes ayant peu d'habiletés peuvent penser qu'elles sont sociables parce qu'elles parlent beaucoup, dit Carducci. Mais elles risquent alors de dominer la conversation, en parlant à quelqu'un en général, plutôt qu'à quelqu'un en particulier.

 

5.Terminer la conversation

Finalement, l'étape 5 consiste à terminer la conversation en faisant savoir que vous allez bientôt y mettre fin (par ex.: J'ai bien aimé notre conversation mais je vais te laisser poursuivre ta soirée.). Exprimez une appréciation pour cette conversation. Soulignez un point qui vous a particulièrement intéressé pour montrer que vous écoutiez vraiment ("Merci pour la recommandation de film"). Si vous le souhaitez, et selon le contexte, créez une opportunité de converser ultérieurement ("Je vais parler à quelques autres personnes, mais peut-être pourrons-nous nous rejoindre plus tard et parler plus" ou "À tantôt peut-être.") ou de gardez le contact (offrir sa carte d'affaire et/ou demander à la personne si elle est sur Facebook).

De la même façon, si vous n'appréciez pas vraiment la conversation, laissez la personne savoir que celle-ci va bientôt se terminer. Si la personne continue de parler, vous pouvez simplement dire "Je dois vraiment y aller" et quitter. Vous lui avez donner une occasion de terminer la conversation et elle ne l'a pas prise.

Quelques conseils

  • Posez des questions (tout en évitant l'interrogatoire). Les gens aiment souvent parler d'eux-mêmes.

  • Encourager à poursuivre en résumant " alors tu penses que....".

  • Ne parlez pas trop de vous-même, ce qui peut parfois ennuyer.

  • Gardez en tête qu'échanger quelques idées n'implique pas nécessairement de les débattre. Il est souvent plus important d'aider les autres à bien se sentir dans la conversation que de tenir à exprimer ses opinions, rappelle le psychologue.

  • Un sujet de divergence? Vous pouvez simplement offrir un sujet alternatif. Par exemple, "cette question n'est pas le seul problème avec la situation politique actuelle" et lancer un autre sujet. La règle est de contribuer à un sujet ou d'offrir une alternative.

La clé pour être un bon conversationniste, dit Carducci, est simple: vous n'avez pas à être brillant mais gentil, c'est-à-dire montrer une volonté de converser et supporter les efforts des autres qui en font autant.

Les changements de comportements ne sont jamais faciles, souligne le psychologue. Si vous voulez être un bon conversationniste et que vous ne l'êtes pas, vous devrez faire les choses autrement. Mais à mesure que vous le faites de plus en plus dans votre vie quotidienne, cela deviendra une seconde nature et vous aurez le sentiment d'être naturel.

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(1) De l'Université d'Indiana Southeast. Auteur des livres "The Pocket Guide to Making Successful Small Talk: How to Talk to Anyone Anytime Anywhere About Anything" et "Shyness: A Bold New Approach".

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Publié le 29 novembre 2014 Psychomédia

Les cinq fondamentaux de James Burgental 1963 :

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  1. L’homme en tant qu’homme, est plus que la somme des différentes parties de son corps : il est un être pensant

  2. L’homme acquiert son être dans un contexte humain : ce qui signifie qu’il est nécessaire de prendre en compte l’expérience interpersonnelle

  3. L’homme a la conscience de lui-même : il entretient des rapports particuliers au monde et à lui-même.

  4. L’homme est doté de la capacité de choisir : il n’est pas le spectateur de son existence, mais crée sa propre expérience

  5. L’homme est intentionnel : il se tend vers des objectifs et possède des valeurs et cherche à donner un sens à son existence

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Les addictions ​

 

Les addictions sont aujourd’hui comprises comme des troubles qui se caractérisent par la répétition d’actes susceptibles de provoquer du plaisir, mais marqués par la dépendance à un objet matériel ou à une situation recherchée et consommée avec « avidité ».

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De manière plus opératoire, l’addiction est un comportement qui peut avoir pour fonction de procurer du plaisir ou de soulager un malaise intérieur, qui se caractérise par l’échec répété des tentatives de contrôle et par sa persistance en dépit des conséquences négatives comme la dépendance.

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Parmi les addictions, on classe généralement les toxicomanies graves, l’alcoolisme avec dépendance, le tabagisme, la boulimie, le jeu pathologique… les achats compulsifs, la sexualité compulsive, les excès de dépense physique ou de travail, et on inclut désormais les cyberaddictions.

Selon Jean Louis Pedinielli, Psychologue Clinicien, Professeur Emérite de Psychopathologie et de Psychologie Clinique.

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Relation du couple
  • La suprématie de l'idéal (l'autre)  risque de faire paraitre la réalité insipide , insignifiante ou frustrante.

  •  l'homme et la femme peuvent parler la même langue mais pas forcément le même langage et de fait ne ressentiront pas les mêmes émois

  • la peur de l'abandon peut conduire à une recherche de fusion importante et un besoin de reconnaissance excessif

  • l'amour maternelle fait le terreau de la paix intérieur et du bien être

  • la carence affective maternelle ou matricielle génère un vide qui tend à surinvestir la relation affective

  • la déception dans ce contexte, est considérée comme l'échec de l'illusion de la plénitude

  • le succès du couple dépend de la capacité des deux partenaires à accommoder le rêve à la réalité

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Aider un enfant à prendre confiance en lui.

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  • Dès la naissance, l'enfant a besoin du soutien corporel et du portage, ce qui engendrera un sentiment de sécurité selon D.W. Winnicott

  • Identifier ses besoins de base, certains seront physiologiques et d'autres concerneront l'équilibre psychologique et affectif

  • Mettre des mots sur les actes et les émotions de l'enfant

  • Développer son autonomie, en lui faisant confiance, le valoriser et l'encourager

  • Accompagner la socialisation, en lui apprenant à trouver sa place dans un groupe et à accepter les différences et les règles de fonctionnement

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L'impact du bien être de l'enfant sur sa scolarité

Selon Jean Piaget le plein épanouissement de la personnalité  de l'enfant, sous les aspects les plus intellectuels, est indissociable de l'ensemble des rapports affectifs, sociaux et moraux qui constituent la vie de l'école et que cette sorte d'inhibition affective peut  bloquer son raisonnement, notamment en mathématique.

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